Agritel note que les volumes de blé provenant des pays de la mer Noire (Russie, Ukraine) sont importants, et que le potentiel de récolte pour l’Australie est aussi élevé, ce qui a pesé sur les cours à Chicago notamment.
Inter-Courtage relève néanmoins que les exportations de céréales de l’Ukraine sont en baisse par rapport à l’an dernier (5,1 millions de tonnes au 17 août, soit 1,26 million de tonnes de moins que l’an passé) essentiellement du fait du maïs.
Par ailleurs, le ministre de l’Économie ukrainien a revu à la baisse la production de céréales du pays cette année à 70 millions de tonnes contre 75,1 millions de tonnes l’an passé, du fait aussi du maïs désormais à 35 millions de tonnes (contre 36 millions de tonnes l’an passé).
Inter-Courtage note aussi que la Jordanie n’a rien acheté dans le cadre de son appel d’offres pour 120 000 tonnes de blé, malgré trois offres. Le Pakistan a reçu 12 offres d’environ 120 000 tonnes chacun dans le cadre de son appel d’offres pour l’achat de 1,5 million de tonnes de blé meunier sur novembre/février.
En ce qui concerne le maïs, les cours accusent un essoufflement. Agritel note que les conditions de culture en France devraient conduire à « une certaine précocité dans les récoltes » de maïs cette année.
Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 0,75 euro sur l’échéance de septembre, à 181,50 euros, ainsi que sur celle de décembre, à 181 euros.
À la même heure, la tonne de maïs gagnait 0,25 euro, à 166,25 euros, sur l’échéance de novembre et était à l’équilibre sur celle de janvier, à 169,50 euros.