En France, les récoltes de blé tendre débutent progressivement au nord de Paris avec, pour le moment, des échos favorables tant sur le plan des quantités que des qualités, indiquait le cabinet Agritel. Une tendance que confirme Jean-Pierre Flogny, administrateur de l’AGPB (producteurs de blé) et céréalier près de Troyes, qui fait état d’un « bon niveau de rendement » dans sa zone.
L’arrivée de cette nouvelle récolte et le mouvement de repli récent qui en a résulté sur les prix ont poussé certains acheteurs à lancer des appels d’offres. C’est aujourd’hui au tour de l’Égypte de lancer un appel pour des chargements annoncés entre les 21 et 31 août.
Les perspectives d’un retour de la canicule en France dès la semaine prochaine inquiètent en revanche pour l’évolution des cultures de printemps et tout particulièrement celle de maïs, notamment les régions touchées par des restrictions d’irrigation.
Il existe une « inquiétude majeure sur de nombreuses régions », avec une « nécessité d’avoir des pluies dans les dix jours qui viennent, chose qui n’est pas tout à fait au rendez-vous dans la météo », déclarait Matthieu Çaldumbide, directeur adjoint de l’Association générale des producteurs de maïs.
À l’approche de la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 0,75 € tant sur l’échéance rapprochée de septembre à 176,25 € que sur l’échéance de décembre à 181 €.
La tonne de maïs, quant à elle, était en progression de 0,50 € sur l’échéance rapprochée d’août, à 178 €, et de 1 € sur l’échéance de novembre, à 176 €.