« On suit ce qui se passe sur le soja à Chicago à l’heure actuelle, il y a des prises de bénéfices, les fonds revendent un peu, c’est aussi naturel, parce qu’on a atteint des plus hauts, a ainsi commenté Paul Desert-Cazenave, responsable de l’analyse de marché chez Logaviv. C’est un moment de pause, un moment où le marché reprend un peu son souffle. »
Dans une note publiée jeudi, le cabinet Agritel a souligné la « volatilité importante » du soja à Chicago. « Les niveaux de prix atteints pourraient toutefois finir par limiter l’ardeur des acheteurs », a ajouté Agritel, indiquant que les craintes chez les traders « se concentrent sur d’éventuels défauts de livraison par les producteurs brésiliens à l’image de ce qui s’est passé en Ukraine avec la flambée des cours du maïs ».
Vers 17 h 15 sur Euronext, la tonne de colza regagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de février à 414,75 euros, et était stable sur l’échéance de mai à 411,50 euros.