« On a beaucoup d’éléments de soutien du marché, rien de très nouveau. La bonne tenue des cours engendre mécaniquement une rétention assez forte des agriculteurs, ce qui fait qu’on manque un peu de marchandises sur les blés, et ce qui explique donc la bonne tenue des primes (portuaires) par rapport au Matif », a indiqué un courtier à l’AFP.
« On voit qu’au niveau international, le blé continue à être très demandé, même si les Français n’ont pas pu se placer » lors du dernier appel d’offres de l’Égypte, « mais on n’en a pas besoin, donc ce n’est pas très, très grave », a-t-il ajouté.
L’autorité publique d’achat égyptienne a finalement acheté 300 000 tonnes de blé russe, « les offres françaises étant proches et moins chères en prix Fob (« free on board », sans les frais de transport et afférents) mais très légèrement plus élevées » à l’arrivée « compte tenu du surcoût du fret », a souligné le cabinet Agritel dans une note.
Peu après 18h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 25 centimes sur l’échéance de décembre, à 209,25 €, et perdait 50 centimes sur l’échéance de mars, à 207,25 €.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 75 centimes, sur l’échéance de janvier, à 189 €, et de 50 centimes sur celle de mars, à 188 €.