Au début de la campagne, les marchandises hexagonales étaient très éloignées des épis cultivés dans le bassin de production de la mer Noire, compte tenu de la faible récolte et des « très bonnes primes payées par les fabricants d’aliments et l’industrie d’une manière générale sur le marché intérieur français », a souligné un courtier ayant requis l’anonymat.
Les blés russes ont grimpé ces dernières semaines, d’une dizaine de dollars, mais les blés français demeuraient 4 à 5 dollars au dessus, notamment en raison du prix du fret. « Ça n’a pas empêché les blés français de bien se tenir » cette semaine, compte tenu de la faible quantité à écouler : le marché à terme est resté haut et sur le marché physique, « on a des primes qui se sont appréciées d’un euro », a indiqué ce courtier, interrogé par l’AFP.
« Du côté russe, les prix depuis le début de la semaine ont perdu 5 dollars à peu près, des agriculteurs là-bas commencent à vendre parce que les prix ont bien monté, donc ils veulent en profiter », a-t-il précisé.
En Argentine, des pluies très attendues ont fait leur apparition, permettant de soulager quelque peu le stress hydrique sur les parcelles de blé dont la récolte est attendue en décembre autour de 17,5 millions de tonnes par la Bourse de Buenos Aires (18,8 Mt l’an passé), a souligné le cabinet Agritel.
Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 25 centimes sur l’échéance de décembre, à 192,00 euros, et de 25 centimes également sur l’échéance de mars, à 192,00 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 50 centimes sur l’échéance de novembre, à 171,50 euros, et de 25 centimes sur l’échéance de janvier, à 172,50 euros.