Les prix du blé ont nettement grimpé, la semaine dernière, dopés par la demande chinoise en céréales et surtout en oléagineux, et des prix russes en hausse. « Le blé trouve du soutien essentiellement grâce à la fermeté du maïs sur la scène internationale, car on ne peut pas dire que l’activité export, notamment origine France, soit dynamique », a également souligné le cabinet Agritel dans une note.
En Algérie, l’ouverture du marché au blé russe semble se préciser de jour en jour : en fin de semaine dernière, l’autorité publique d’achat algérienne, « l’OAIC, a envoyé aux opérateurs son nouveau cahier des charges, censé donner l’accès aux blés de la mer Noire », a souligné le cabinet Inter-Courtage. « Le taux de grains punaisés est désormais autorisé pour des blés à 12,5 % de protéines (caractéristique des blés russes, NDLR) à 0,5 %, alors que les grains punaisés à 0,1 % restent réservés aux blés à 11 % de protéines (blés français) », selon cette note.
En ce qui concerne le maïs, les récoltes françaises ont débuté et sont réalisées à hauteur de 4 % au 14 septembre 2020, selon FranceAgriMer, qui a revu à la baisse d’un point la proportion de marchandises produites dans des conditions bonnes à très bonnes, à 59 %.
Vers 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 0,50 euro sur l’échéance de décembre à 194,00 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de mars à 193 ; 25 euros également.
La tonne de maïs, elle, reculait de 1,00 euro sur l’échéance de novembre à 170,50 euros et de 0,75 euro sur l’échéance de janvier à 172,50 euros.