« Outre-Atlantique, les opérateurs spéculent sur potentiellement des achats chinois de blé américain. Ainsi, par mimétisme, les cours sur Euronext progressent », sans que cela ne soit imputable « à un regain d’activité export pour les origines françaises », a estimé le cabinet Agritel dans une note.
L’Algérie, premier débouché du blé français hors Europe, « se tourne en ce début de campagne vers les origines polonaises et baltiques, origines plus compétitives […], en raison de la faible récolte sur l’hexagone », a ajouté le cabinet Agritel, une semaine après avoir averti d’une concurrence accrue des pays baltes, auteurs d’une très belle récolte cette année.
Du côté du maïs, des inquiétudes, compte tenu de la sécheresse du mois d’août, ont incité les autorités de l’Ukraine, un des principaux exportateurs mondiaux, à revoir son estimation de production à 33 millions de tonnes, contre 35 précédemment. Le cabinet APK, plus optimiste, a abaissé son estimation de production de 8 %, à 35,1 Mt.
Peu avant 16 h 30 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,00 euro sur l’échéance de septembre à 191,00 euros, et était stable sur l’échéance de décembre à 187,50 euros.
La tonne de maïs était, elle, sans direction, reculant de 50 centimes sur l’échéance de novembre à 167,50 euros, et en progression de 25 centimes sur l’échéance de janvier à 170,75 euros.