Dans la matinée, l’euro a atteint 1,1916 dollar, un plus haut niveau depuis mai 2018. Il glissait ensuite peu avant 16h00 autour de 1,1835 dollar, entravant la compétitivité des céréales européennes sur les marchés internationaux.
Les cours sont aussi pénalisés par un « contexte de révision à la hausse de la production en Russie, au Canada et en Australie », soulignait le cabinet Agritel dans une note. Dans le même temps, l’offre européenne est attendue en retrait dans de nombreux bassins de production.
En France, les producteurs de blé ont demandé jeudi au gouvernement un « plan d’urgence » pour soulager leurs trésoreries, confrontés à une moisson inférieure d’au moins 20 % à celle de l’an dernier.
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Peu avant 17h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre gagnait 0,25 € sur l’échéance de septembre, à 179,50 €, demeurait stable sur décembre, à 179,75 €.
La tonne de maïs gagnait 50 centimes sur l’échéance de novembre, à 165 €, et perdait 25 centimes sur janvier, à 167,25 €.