Le Conseil international des céréales (CIC) a revu à la baisse la prochaine production mondiale de céréales de 12 millions de tonnes, à 2,22 milliards de tonnes (2,23 milliards précédemment). « Les tendances sont toutefois conformes à celles de l’USDA (rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture, NDLR) du début de mois avec une hypothèse de production malgré tout en hausse en maïs à l’échelle mondiale par rapport à l’an dernier », a souligné le cabinet Agritel dans une note.

 

Le CIC table cependant « sur une production en blé équivalente à l’an dernier, avec malgré tout un repli des stocks chez les principaux pays exportateurs », a ajouté Agritel. Concernant la demande, il est « trop tôt » pour faire un pronostic, compte tenu de la crise sanitaire, a commenté un courtier ayant requis l’anonymat, même s’il a estimé qu’il n’y avait « pas de raison que la demande baisse énormément », compte tenu de la place centrale du blé dans l’alimentation des pays occidentaux.

 

En alimentation animale, en revanche, des reports de consommation du blé vers le maïs pourraient intervenir, selon l’évolution des prix.

 

Peu après 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 2,50 euros sur l’échéance de septembre, à 186 euros, et de 2 euros sur l’échéance de décembre, à 186,75 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, regagnait 0,25 euro sur l’échéance d’août, à 174 euros, et 2 euros sur l’échéance de novembre, à 164 euros.