Avec seulement 4,41 millions d’hectares et un rendement projeté à 7,11 tonnes/hectare, la production nationale est estimée à 31,3 millions de tonnes, bien inférieure à celle de l’an passé, à près de 40 millions de tonnes. Pour les orges, le ministère estime la production à 12,33 millions de tonnes réparties en 7,8 millions de tonnes d’orges d’hiver et 4,53 millions de tonnes de variétés de printemps, soit un repli de 10,3 % par rapport à l’an passé, mais en hausse de +1,8 % par rapport à la moyenne quinquennale.

 

Concernant le maïs, les surfaces de maïs grain sont estimées logiquement en progression de 124 000 hectares par rapport à 2019, à 1,63 million d’hectares. Elle augmente ainsi de 9,3 % par rapport à la moyenne 2015-2019. Les emblavements de maïs fourrage seraient eux aussi en progression de 2,7 % sur un an à 1,47 million d’hectares.

L’attitude devant l’Egypte

 

« Sur la scène internationale, l’Égypte a sans surprise contractualisé 230 000 tonnes de blé avec la Russie dont les cours sont maintenant largement plus compétitifs » que ceux de la France, soulignait le cabinet Agritel dans une note. « Il ne semble pas obligatoire, au regard du repli de la production nationale de contractualiser significativement avec l’Égypte cette année, sous couvert que nos acheteurs traditionnels, notamment du Maghreb soient présents », commentait Agritel.

 

Pau après 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre à 186,50 euros et de 1,50 euro sur décembre à 187,00 euros.

 

La tonne de maïs, elle, progressait de 1,00 euro sur l’échéance d’août à 172,75 euros, et était stable sur celle de novembre à 165,25 euros.