Alors que les cultures du blé entrent dans la dernière ligne droite, à quelques semaines des moissons, le marché est en plein « weather market » (fluctuations de marché dues à la météo, NDLR).

 

La progression des cours du blé jeudi est ainsi due pour partie au temps sec et chaud qui sévit actuellement sur le sud des États-Unis, principale région de production des blés d’hiver, a souligné le cabinet Agritel dans une note.

Déficit hydrique au sud de la Russie

Des conditions anticycloniques font également leur retour dans le bassin de production de la mer Noire, avec toujours un déficit hydrique sur le sud de la Russie, les autres régions ayant reçu plus de précipitations au printemps, selon cette note.

 

Rétention à la vente des producteurs

Autre facteur de soutien des prix, une rétention à la vente des producteurs, qui anticipent une révision à la baisse de la récolte de 2020.

 

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 186,25 euros, ainsi que sur l’échéance de décembre, à 188,50 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était stable pour le contrat d’août, à 170 euros, et pour le contrat de novembre, à 165,25 euros.