Les conditions climatiques très contrastées, d’une région à l’autre de l’Europe, pouvaient notamment expliquer ces louvoiements du marché, en pleine période de « weather market » (fluctuations de marché dues à la météo, NDLR).
« Les conditions climatiques très sèches sur une grande partie de l’Europe soutiennent les cours, alors qu’à l’opposé le bassin (de production de la) mer Noire reçoit actuellement de nombreuses précipitations, soulignait le cabinet Agritel dans une note. Ces dernières sont très bénéfiques, notamment pour les cultures de printemps. Ainsi l’Ukraine pourrait afficher cette année une récolte record de maïs. »
En Russie et en Ukraine, les cours des céréales, exprimés en dollars, progressaient en raison notamment d’un renforcement des devises locales.
Vers 17 h 40 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 2,00 euros sur l’échéance de septembre à 187,25 euros, et de 1,50 euro sur l’échéance de décembre à 189,50 euros.
La tonne de maïs, elle, était stable sur l’échéance de juin à 170,50 euros, et perdait 1 euro sur le contrat d’août à 170,50 euros.