Ces pluies très attendues, en raison du déficit hydrique qui touche notamment le nord de la France et de l’Europe, « ont été hier disparates, essentiellement sous forme d’orages, donc très hétérogènes. Il pourrait en être ainsi tout au long de la semaine », commentait le cabinet Agritel, dans une note diffusée ce mardi 28 avril 2020.

 

Selon les prévisions de la Commission européenne, l’observatoire des cultures européennes, le rendement en blé tendre pour la prochaine récolte en Europe pourrait s’élever à 5,87 tonnes l’hectare, ce qui serait inférieur de 2,3 % par rapport à la récolte passée et de 1,7 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

 

« Les cultures d’hiver sont pour la plupart dans de bonnes conditions, malgré un début de printemps très sec (après un hiver très humide) en Europe de l’Ouest, mais aussi en Pologne, Ukraine et Roumanie », commentait Inter-Courtage.

 

Les exportations européennes de blé ont rebondi la semaine dernière et s’élèvent désormais à près de 28 millions de tonnes au 26 avril contre 17,16 millions de tonnes l’an passé au 21 avril.

 

Peu après 18h00 sur Euronext, la tonne de blé progressait ainsi de 75 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de mai, à 196,75 €, et reculait de 0,50 € sur septembre, à 186,50 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur le contrat de juin, à 165,50 €, et reculait de 50 centimes sur août, à 168,25 €.