À la Bourse de Chicago, les cours du blé et du maïs réagissent à la baisse aux propos de Donald Trump, ayant averti le 31 mars que les États-Unis devaient se préparer à deux semaines « très douloureuses » face à la pandémie de coronavirus Covid-19.
La hausse du billet vert pèse également sur les produits agricoles américains. « En France, les cours résistent néanmoins quelque peu à la pression mondiale, la demande dans le secteur alimentation du bétail restant soutenue », notait cependant Agritel.
Selon le cabinet, la Russie et l’Ukraine doivent faire face à des difficultés logistiques, pouvant perturber l’approvisionnement des agriculteurs en intrants, en pleine campagne de semis et de protection des cultures.
« À ces raisons logistiques, s’ajoute la dévaluation des monnaies locales, rendant les achats d’intrants plus onéreux. Les producteurs pourraient ainsi être amenés à réduire le niveau d’intensification de la pratique en cette année », précise-t-il.
Peu après 18 h 00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 3,00 euros sur l’échéance de mai, à 190,50 euros, et 1,50 euro également sur celle de septembre, à 184,25 euros.
À la même heure, la tonne de maïs perdait elle aussi 1,00 euro sur le contrat de juin, à 165,00 euros, et 1,50 euro sur celui d’août, à 167,75 euros.