« L’Algérie n’a pas voulu acheter autant de blé que ce qu’on attendait, parce que les prix étaient trop chers », commentait Damien Vercambre, analyste du marché au cabinet Inter-Courtage.
Le premier acheteur de blés français, hors Union européenne, a finalement acheté 240 000 tonnes de blé. Les origines sont optionnelles, mais vraisemblablement françaises faute de concurrence. Le pays annonce toutefois régulièrement des commandes beaucoup plus importantes, pour 400 000, 500 000, voire 600 000 tonnes. « 240 000 tonnes, c’est un peu décevant, c’est peut-être la principale raison qui fait qu’on baisse aujourd’hui », estimait Damien Vercambre. Le blé était en effet en légère baisse dans la journée sur Euronext, avant de se reprendre en fin d’après-midi.
La Bourse de Chicago était plutôt bien orientée, avec des commandes chinoises de blé américain pour cette fin de campagne et surtout pour la prochaine. Sur la scène internationale, par ailleurs, « la demande reste forte », soulignait le cabinet Agritel, dans une note diffusée mercredi 25 mars 2020, évoquant l’achat mardi par la Thaïlande de 120 000 tonnes de blé fourrager d’origines optionnelles et de près de 100 000 tonnes de blé meunier américain, tandis que la Corée du Sud a acheté 68 000 tonnes de maïs.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé meunier regagnait 1,50 euro sur l’échéance de mai, à 196,25 euros, et 0,50 euro sur l’échéance de septembre, à 187,75 euros.
La tonne de maïs progressait de 75 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de juin, à 169,25 euros, et de 1,25 euro sur le contrat d’août, à 172,75 euros.