L’activité à l’exportation reste soutenue mais, concernant l’Égypte, « la compétition sera plus rude que la dernière fois, avec la conjugaison d’une hausse des cours [pour la France] […] et d’un repli des cours » du côté de la mer Noire (Russie, notamment), soulignait le cabinet Agritel. En revanche, le blé français bénéficie d’un net repli de l’euro face au dollar, à 1,0900 dollar en début d’après-midi.

 

En Algérie, l’appel d’offres du week-end a débouché sur un achat d’environ 550 000 tonnes de blé meunier, sans doute français, pour des chargements en avril, indiquait le cabinet Inter-Courtage dans une note.

 

Selon les derniers chiffres de Bruxelles, la France a exporté la semaine dernière quelque 856 000 tonnes de blé supplémentaires vers les pays tiers (hors Union européenne) et confirme qu’elle domine nettement ses concurrents européens.

 

Le ministère américain de l’Agriculture devait publier ce mardi soir son rapport mensuel. Compte tenu de la baisse des exportations de blé russe à ce stade, le rapport devrait conduire le rapport « à réviser à la baisse ses estimations d’exportations pour l’ensemble de la campagne » russe, estimait Agritel.

 

Peu avant 18h30 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,50 euro sur l’échéance de mars, à 193,25 euros, et de 1,75 euro sur celle de mai, à 191,75 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur le contrat de mars, à 167,25 euros, et perdait 50 centimes d’euro sur celui de juin, à 172,25 euros.