Les cours sont soutenus par la révision à la hausse des estimations d’exportations de blé de la Commission européenne jeudi, à 28 Mt contre 26 Mt auparavant. L’Union européenne a également révisé son estimation de production pour la récolte 2019 à 147,2 Mt contre 146,8 Mt le mois dernier et 128,5 Mt l’an passé. En maïs, la Commission affiche une production européenne de 67,8 Mt contre 67,1 Mt estimés le mois dernier. Les importations sont révisées en hausse à 19 Mt contre 17 Mt estimés le mois passé.
Les intempéries de l’automne ont non seulement perturbé les semis de blé en France, mais également en Allemagne, avec selon leur service de statistique une baisse des surfaces de 7,1 % par rapport à l’an passé, note le cabinet Agritel.
Sur la scène internationale, l’Iran a acheté environ 1 Mt de blé tendre essentiellement russe, dont 100 000 t seraient d’origine allemande, souligne Intercourtage.
Le 23 octobre dernier, un officiel iranien avait annoncé que son pays devrait importer 3 Mt de blé avant le printemps 2020 pour satisfaire la demande, mais les opérateurs se posaient la question du paiement dans ce pays touché par les sanctions américaines, souligne Interncourtage.
Peu avant 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro à 185,75 euros la tonne sur l’échéance de mars, et 0,25 euro également sur le contrat de mai à 186,50 euros la tonne.
À la même heure, le maïs perdait 2,12 euros sur l’échéance de janvier à 162,13 euros la tonne et 1,75 euro à 168,00 euros sur le contrat de mars.