Avant de baisser très légèrement, les cours du blé évoluaient dans le vert jeudi en milieu de journée, après le résultat de l’appel d’offres de l’Algérie qui semblait avoir notamment retenu des blés français.
Les chargements sont prévus pour janvier et février et les origines retenues par l’autorité d’achat algérienne seront optionnelles, « ce qui ne permettra d’avoir la certitude de l’origine que dans quelques semaines », soulignait le cabinet Agritel dans une note diffusée jeudi.
« En matière d’origine, on parle de blé argentin, dont on ne connaît pas encore précisément la qualité, du blé français et même du blé allemand », indiquait toutefois le cabinet Inter-Courtage.
L’Algérie a finalement acheté près de 500 000 tonnes de blé meunier entre 228 et 229,50 dollars la tonne, précisait Inter-Courtage.
L’Irak a affirmé que le pays ne devra importer que 750 000 tonnes de blé meunier en 2020, du fait du stock actuel, évalué à 1,2 million de tonnes, suffisant pour les 3 prochains mois, indiquait Inter-Courtage.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé meunier stagnait à 185,25 € sur l’échéance de mars et perdait 0,50 € sur l’échéance de mai, à 183,50 €.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 1 € sur l’échéance de janvier, à 165,50 €, et gagnait 0,25 € sur le contrat de mars, à 168,50 €.