Ce rebond intervient après une journée de repli, faute d’éléments nouveaux de nature à soutenir les cours. « C’est d’ailleurs ce repli des cours hier (lundi) qui incite l’Égypte à revenir aujourd’hui aux achats, avec un nouvel appel d’offres pour des livraisons deuxième quinzaine de décembre », a souligné le cabinet Agritel.
« Il sera intéressant de voir si la France offre plus d’un bateau, dans un contexte de compétitivité » et de surveiller si l’Argentine est en mesure de remporter son premier contrat de l’année sur cette destination, a ajouté Agritel. Cet appel d’offres arrive à point nommé, alors que Bruxelles a dévoilé lundi soir des chiffres d’exportations européens hebdomadaires qui se tassent : « la semaine dernière, les exportations de blé tendre [ont continué] à se calmer », notait le cabinet Inter-Courtage.
Avec 293 471 tonnes de blé européen exporté, le rythme est en effet en nette baisse (486 715 tonnes la semaine précédente, pour un objectif hebdomadaire de 527 000 tonnes). Dans le détail, la France atteint, depuis le début de la campagne 2,24 millions de tonnes (+60 000 tonnes), mais est quand même dépassée par la Roumanie, à 2,35 Mt.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre regagnait 1,00 euro sur l’échéance de décembre, à 177,75 euros, et 0,75 euro sur celle de mars, à 180,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur l’échéance de janvier, à 164 euros, et gagnait 0,75 euro sur l’échéance de mars, à 168,25 euros.