L’euro a progressé lundi matin sur le marché des changes à Londres dans l’attente de la décision du Parlement britannique sur les élections en décembre et celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur l’évolution de ses taux d’intérêt mercredi.
Pour obtenir des élections législatives au Royaume Uni, qui se tiendraient le 12 décembre, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait besoin lundi après-midi de deux tiers des voix à la Chambre des communes, soit 434 votes.
En attendant ce vote, les 27 pays de l’Union européenne ont donné lundi leur feu vert pour un troisième report de la date de sortie du Royaume Uni jusqu’au 31 janvier 2020, avec possibilité de sortie dès le 30 novembre ou le 31 décembre.
La progression de l’euro pénalise les cours du blé, car elle défavorise techniquement les exportations de blé européen libellées dans cette devise. Le marché suit l’achat par l’Arabie saoudite de 605 000 tonnes de blé, annoncé la semaine dernière et pour lequel l’Allemagne espère être choisie, selon Agritel.
Les Philippines ont acheté 165 000 tonnes de blé fourrager australien, et le Bangladesh 50 000 tonnes de blé meunier, indique pour sa part le cabinet Intercourtage.
Peu avant 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1,25 euro sur l’échéance de décembre, à 179,75 euros, et de 1,00 euro sur celle de mars, à 183,00 euros.
La tonne de maïs, elle, reculait de 0,75 euro sur l’échéance de novembre à 163,50 euros, et de de janvier à 167,50 euros.