Les prix du blé étaient tout juste dans le vert, lundi après-midi, dans un marché qui se signalait surtout par son apathie, faute d’éléments d’information significatifs. « On est dans un faux rythme. La semaine dernière, ce sont des éléments exogènes qui ont donné de la fermeté », soulignait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, qui évoquait notamment les soubresauts des cours du pétrole.

 

Concernant les nombreux appels d’offres lancés la semaine dernière, qui pour certains observateurs ont également soutenu le marché, il tempérait, rappelant notamment que l’Algérie, qui est revenue aux achats, n’avait pas acheté de blé pour le mois d’octobre. En revanche, parmi les éléments susceptibles de soutenir les cours dans les prochains jours, Damien Vercambre soulignait la mise en retrait des Ukrainiens qui vont désormais se concentrer d’un point de vue logistique sur la vente de leur récolte de maïs, après avoir écoulé une partie de leur blé. Cet élément est susceptible d’apporter « un regain de fermeté » aux blés russes et, par ricochet, aux blés français.

 

Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé meunier regagnait 75 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 172 €, et 50 centimes sur l’échéance de mars, à 176 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était également proche de l’équilibre. Elle était stable sur l’échéance de novembre, à 163,25 €, et en repli de 50 centimes d’euro sur celle de janvier, à 168 €.