« Le marché est très calme. En blé, on a une forte rétention. Les agriculteurs ne veulent pas vendre, les prix ne sont pas rémunérateurs, donc il ne se passe rien. Les places portuaires sont pleines, donc on attend les bateaux, on n’a pas une folle demande sur septembre », notait un professionnel du marché.
Seule exception, l’appel d’offres de l’Arabie Saoudite pour près de 600 000 tonnes, avec pour la première fois la possibilité pour le pays de s’approvisionner sur le bassin de la mer Noire, à la faveur d’une modification du cahier des charges. « Généralement, c’est l’Allemagne qui était la source privilégiée au regard des spécificités demandées. Il sera donc intéressant de suivre le résultat », soulignait Agritel.
Baisse des primes en orge
En ce qui concerne les orges, « les primes ont beaucoup baissé », notait un professionnel, qui évoquait la vente de marchandises britanniques à vil prix, les Anglais souhaitant se débarrasser de leurs orges à l’exportation « avant un éventuel Brexit et donc une éventuelle taxe ».
Fortes inquiétudes en maïs
Le marché du maïs, quant à lui, est en revanche « complètement bloqué », selon ce professionnel, avec de fortes inquiétudes pour la récolte à venir, hormis pour le Sud-Ouest, où la récolte a été bonne, voire très bonne, selon les producteurs. « Le Rhin, ça devrait aller », selon ce professionnel, qui s’attend en revanche à de sérieux dégâts dans les Régions Centre et Pays de Loire. FranceAgriMer a publié son rapport hebdomadaire sur l’avancée et les conditions des cultures au 2 septembre. Le maïs reste stable, à 61 % de bons à très bons.
Vers 17h40 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 25 centimes d’euro, à 158,75 euros, sur l’échéance de septembre dont la clôture est proche, et était stable sur celle de décembre à 167,00 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était stable à la fois sur l’échéance de novembre, à 161,50 euros, et sur celle de janvier, à 167,25 euros.