À la hausse de la production américaine de maïs, désormais estimée à 353,09 millions de tonnes (Mt), vient s’ajouter une meilleure récolte en Ukraine annoncée à 36,5 Mt par l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture. En Europe, « c’est surtout la révision à la hausse des importations (+ 1 Mt à 21 Mt sur la campagne 2019-2020) qui a retenu l’attention.

 

Bien qu’en baisse par rapport à la campagne 2018-2019, et même si les volumes vers l’alimentation animale pourraient progresser en fonction de l’écart de prix entre le maïs et les autres céréales, le volume de stock de fin de campagne pourrait augmenter en Europe, pesant ainsi sur les prix », indique le cabinet Agritel dans une note.

 

Concernant le blé, l’USDA s’attend aux États-Unis à une production plus importante qu’estimé le mois dernier, à 53,9 Mt. Et malgré une hausse de l’utilisation intérieure et des exportations, le ministère anticipe un stock croissant à la fin de la campagne. En conséquence, sur Euronext les cours « reviennent se négocier sur les plus bas niveaux depuis mai dernier sur l’échéance décembre 2020 », souligne Agritel.

 

Peu après 17 h 20, sur le marché à terme Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 € sur l’échéance de septembre, à 167,00 €, et sur celle de décembre, à 172,25 €.

 

À la même heure, la tonne de maïs reculait de 2,00 € à 168,00 € pour le contrat de novembre, et de 1,75 € sur le contrat de janvier, à 172,00 €.