Dans son rapport Céré’Obs sur l’état des cultures au 1er juillet, FranceAgriMer a nettement révisé les notes des cultures de blé tendre, qui baissent de cinq points, avec 75 % de cultures « bonnes à très bonnes » (80 % la semaine passée et 73 % en 2018 à ce stade). Celles des orges d’hiver sont abaissées de 2 points, à 73 % (75 et 71), du blé dur de 1 point, à 70 % (71 et 64), et des orges de printemps de 10 points, à 76 % (86 et 76). Le maïs, quant à lui, est abaissé de 3 points, à 79 % (82 et 74).
Du côté des avancées, la récolte d’orge d’hiver atteint 22 % (1 et 76), celle de blé dur 6 % (0 et 7), alors qu’elle démarre en blé tendre (3 en 2018). En maïs, le stade des 6-8 feuilles atteint 98 % (96 et 98).
En Algérie, l’autorité publique d’achat a acheté 360 000 tonnes de blé meunier, « sans doute français », estimait pour sa part le cabinet Inter-Courtage.
À la clôture sur Euronext, le prix de la tonne de blé était en recul sur l’échéance rapprochée de septembre 2019, où il se heurtait au seuil technique de 180 euros la tonne, cédant 1,25 euro, à 178,25 euros. Il reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 183 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 1 euro sur l’échéance d’août, à 178,25 euros, et 25 centimes d’euro sur celle de novembre, à 174,50 euros.
Sur le marché physique, les céréales étaient globalement en recul.