La pluie qui s’abat depuis des semaines sur les zones de production américaines et qui a considérablement retardé les travaux de semis des fermiers américains, a laissé place à quelques éclaircies, facilitant le travail de la terre.
« À la faveur d’une accalmie dans les précipitations aux États-Unis, des ventes d’opportunités et de prises de profit chez les fonds (spéculatifs) engendraient un repli des cours », notait ainsi le cabinet Agritel.
En France, en revanche, les pluies « étaient les bienvenues », mercredi, notait Agritel, alors que les fluctuations de marché dues à la météo restaient aussi de mise sur la Russie, avec des précipitations qui font défaut dans le sud du pays.
Les prévisions météo en Australie laissent une nouvelle fois entrevoir sur ce continent une situation de déficit hydrique pour les prochains mois.
En Allemagne, en revanche, l’association DRV des coopératives vient d’augmenter son estimation de récolte de blé 2019, à 24,70 millions de tonnes (24,28 précédemment), soit 22 % de plus que l’année dernière, du fait des pluies actuelles, notait le cabinet Inter-Courtage.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé rebondissait de 1 euro sur l’échéance de septembre, à 180 euros, et sur celle de décembre, à 183,25 euros.
La tonne de maïs perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance d’août, à 174,50 euros, et 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 173,50 euros.