En Russie, lors de la première réunion de la nouvelle association des exportateurs de céréales, plus étroitement contrôlée par le gouvernement, quelques chiffres ont été publiés, réévaluant les prévisions d’exportations sans actualiser le volume de la récolte. Ainsi, selon Oksana Lut, la vice-ministre de l’Agriculture, les exportations de céréales devraient s’élever à 44 millions de tonnes entre juillet 2018 et juillet 2019, dont 37 millions de tonnes de blé.
Selon Oksana Lut, les revenus d’exportation devraient dépasser 9 milliards de dollars cette année. « Les cours mondiaux ont légèrement baissé, mais nous devrions atteindre 9 milliards, ce qui est bon pour nous » a-t-elle dit. Néanmoins, la prévision de récolte a été maintenue à 118 millions de tonnes pour 2019, dont 75 millions de tonnes de blé, a-t-elle ajouté, contre 113,25 millions de tonnes l’an passé.
Les Philippines ont acheté 45 000 tonnes de blé fourrager australien. La Jordanie relançait un appel d’offres pour 120 000 tonnes de blé.
Vers 18 h 00 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,25 euro la tonne à 176,25 euros sur l’échéance de septembre, et 1,50 euro sur l’échéance de décembre à 180,00 euros.
La tonne de maïs, pour sa part, était stable sur l’échéance de juin à 162,25 euros et perdait 50 centimes sur le contrat d’août à 167,50 euros.