En France comme en Allemagne, les précipitations des derniers jours ont été « les bienvenues dans de nombreuses zones de production. Dans plusieurs régions, les conditions sèches ont en effet handicapé les cultures d’hiver », commentait ainsi le cabinet Agritel dans une note.

 

D’autre part, le marché européen demeure attentif à l’évolution des prix du marché américain où les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis sont en cours. « Toutefois, ce sont surtout les perspectives de production sur la zone de la mer Noire qui focalisent l’attention », estimait Agritel.

 

Les prochaines récoltes de blé pourraient dépasser 83 millions de tonnes, évaluait Agritel, s’appuyant sur « des sources locales », et prévoyant la reconduction d’une politique de non-taxation des exportations des blés en place depuis 2016, « comme l’a laissé entendre (mercredi) le ministère de l’Agriculture russe ». Dans cette optique, le rapport mensuel de l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture pour mai, qui doit être publié vendredi soir, sera scruté par les opérateurs.

 

Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 170,25 euros, et de décembre, à 174,00 euros.

 

La tonne de maïs perdait 50 centimes d’euros sur l’échéance de juin, à 164,75 euros, et 75 centimes sur celle d’août, à 168,75 euros.