Cette baisse des cours du colza était favorisée par plusieurs facteurs, au premier rang desquels une déprime d’autres oléagineux, comme l’huile de palme malaisienne ou le canola canadien.

 

« Au cours des dernières semaines, la Chine a bloqué les importations des deux principaux producteurs de colza, arguant avoir trouvé des nuisibles dans les cargaisons canadiennes », indiquait dans une note le cabinet Inter-Courtage. Les relations entre Ottawa et Pékin traversent une crise sans précédent depuis l’arrestation le 1er décembre à Vancouver d’une dirigeante du géant chinois Huawei, Meng Wanzhou, accusée par les États-Unis d’avoir contourné les sanctions américaines sur l’Iran. La Chine est un marché crucial pour les agriculteurs canadiens. Elle absorbe habituellement 40 % des exportations de canola du pays.

 

Quant à l’huile de palme, elle subissait encore jeudi une dégringolade à la Bourse de Kuala Lumpur.

 

Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de colza perdait 2,25 euros sur l’échéance d’août, à 366,25 euros, et 2 euros sur celle de novembre, à 368,50 euros.