« Les marchés cèdent du terrain en ancienne campagne, dans un contexte de raréfaction des affaires à l’aube de la récolte de 2019. L’inquiétude reste de mise sur le déficit hydrique qui perdure en France, et nombre de pays de l’Europe de l’Ouest. Cette inquiétude est d’autant plus forte qu’a contrario les conditions climatiques demeurent favorables en Russie et en Ukraine, avec donc pour perspectives, la double peine de voir rendements et prix chuter. Il est encore trop tôt toutefois pour s’alarmer, les incidents climatiques sur le bassin de la mer Noire ayant très souvent lieu en fin de cycle », explique Agritel.
À l’international, le Bangladesh a acheté 50 000 tonnes de blé, et le marché suivait jeudi un appel d’offres des Philippines pour l’achat de 220 000 tonnes de blé fourrager.
En matière de maïs, Celeres maintient sa prévision de production au Brésil, à 97,9 millions de tonnes, note Inter-Courtage. Malgré l’achat de 65 000 tonnes de maïs par Taiwan, et les nouvelles précipitations attendues cette semaine dans la Corn Belt américaine qui favorisent les champs, les cours du maïs ont évolué à la baisse sur le marché américain dans le sillage du soja et restent stables sur le marché européen.
Vers 18 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 183,75 euros, et était stable sur celle de septembre, à 174,25 euros.
À la même heure, la tonne de maïs perdait 25 centimes, à 165,25 euros, sur l’échéance de juin, et 0,50 euro sur le contrat d’août, à 170,25 euros.