« Les conditions climatiques restent favorables au développement des cultures, tant en Ukraine qu’en Russie, alors que les réserves hydriques sur l’ouest de l’Europe demeurent source d’inquiétudes », assure Agritel dans une note.

 

Le cabinet ODA indique pour sa part qu’un analyste russe « a réévalué de plus de 3 millions de tonnes son estimation de production de blé russe, à 83,4 Mt pour 2019-2020, soit un chiffre proche du record de 2017. Parallèlement, la Commission européenne a diminué son estimation de rendement de blé tendre et d’orge d’hiver avec les conditions sèches dans le sud de l’Union européenne. »

 

Retard dans les semis de printemps aux Etats-Unis

À la Bourse de Chicago, le blé s’est également replié hier, le contexte de bilans lourds aux Etats-Unis sur cette céréale accentuant les perspectives optimistes en mer Noire. « Toutefois, les conditions climatiques sur le Midwest et sur la Corn Belt demeurent adverses, avec des pluies qui perdurent et un manteau neigeux qui tarde à disparaître, conduisant à un retard dans les semis de printemps, note Agritel. Ainsi, l’USDA affichait hier des semis de maïs réalisés à hauteur de 3 % contre 2 % la semaine précédente, et 5 % sur la moyenne de 5 ans à date. Idem pour les blés de printemps dont les semis sont réalisés à hauteur de 2 % contre 1 % la semaine passée et 13 % sur la moyenne de 5 ans. »

 

Vers 17h40 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,75 euro sur l’échéance de mai, à 187,25 euros, et 3 euros sur l’échéance de septembre, à 174 euros.

 

À la même heure, la tonne de maïs était en baisse de 1,25 euro sur l’échéance de juin, à 165,25 euros, et d’août, à 169,75 euros.