« Il s’agit d’un mouvement de consolidation », commentait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, à Dunkerque, pour qui « les gens ont bien acheté, il y a un tout petit peu de correction. »

 

Les nombreux appels d’offres remportés ces dernières semaines par le blé français ont dopé l’activité dans les ports français et la demande sur l’échéance rapprochée de blé tendre.

 

Concernant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ont envoyé ces dernières heures des signes encourageants, contribuant à soutenir le maïs, mais « on attend toujours une concrétisation », soulignait M. Vercambre.

 

Enfin, l’organisme public FranceAgriMer a publié son rapport hebdomadaire Céré’Obs sur l’état et l’avancée des cultures au 1er avril. En blé tendre, les conditions déclinent de 1 point, avec à 84 % de blés considérés comme bons à très bon (85 la semaine dernière et 78 l’année wdernière).

 

Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé reculait un peu, perdant 0,50 € sur l’échéance rapprochée de mai, à 189 €, et 0,50 € également sur celle de septembre, à 176,75 €, dans un marché extrêmement calme.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était proche de l’équilibre, progressant de 0,25 € sur l’échéance de juin, à 170 €, et étant stable sur celle d’août, à 174,25 €.