« On est sur de gros rythmes de chargement dans les ports français », soulignait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel. « On va finir sur des niveaux de stocks bas en France, le plus bas niveau depuis la saison 2013-2014 », poursuivait Nathan Cordier.
Cette situation tendue, sur l’échéance rapprochée, relançait l’intérêt des acheteurs pour la prochaine campagne et permettait au marché européen d’évoluer à contre-courant du marché américain.
Surveiller El Niño
Sur un plan climatique, les météorologistes affichent une probabilité d’un effet El Niño (phénomène favorisé par le réchauffement climatique) entre 60 et 80 %. Il aurait pour conséquence principale une période de déficit hydrique qui pourrait affecter principalement l’Australie, qui va débuter ses semis de blé dans quelques semaines, relatait le cabinet Agritel.
Vers 17h10 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro sur les échéances de mai, à 189 euros, et de septembre, à 176,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, perdait 0,75 euro sur le contrat de juin, à 169,75 euros, et 0,50 euro sur celui d’août, à 173,25 euros.