« Le marché intègre le fait que le marché américain est en baisse », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel.

 

Par ailleurs, l’euro était en légère hausse par rapport au dollar, pesant sur la compétitivité des marchandises et donc sur les cours.

 

Les chiffres publiés la semaine dernière par FranceAgriMer ont « pas mal rassuré sur les perspectives de stocks », rappelait M. Le Molgat, soulignant que la France est « à peine au-dessus du stock outil », le stock nécessaire à l’autosuffisance française entre l’ancienne et la nouvelle récolte.

 

Les opérateurs ont globalement été rassurés par les résultats des derniers appels d’offres à l’exportation, mais ils ont « quand même eu peur sur le mois de février », alors que le commerce de grains patinait, rappelait Gautier Le Molgat. Il estimait qu’il faudrait que cette tendance se confirme durablement afin de conforter réellement le marché.

 

A la clôture sur Euronext, la tonne de blé demeurait un peu plus ferme sur l’échéance rapprochée, compte tenu de l’activité intense dans les ports français, conséquence des derniers appels d’offres : la tonne de blé perdait 50 centimes sur l’échéance de mai, à 188,75 €, et 75 centimes d’euro sur celle de septembre, à 176,25 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était sans direction nette. Elle était stable sur l’échéance de juin, à 170,50 €, et diminuait de 25 centimes sur le contrat d’août, à 173,75 €.