40 % de viande sous label sur 5 ans est un objectif ambitieux au regard de ce qui est réellement commercialisé à ce jour. Les éleveurs ont également montré leurs muscles face à la restauration hors foyer qui s’approvisionne souvent sans réfléchir sur le marché européen alors que certaines pièces sont en souffrance dans les frigos des abattoirs.
L’activité commerciale reste tendue dans les animaux de race à viande. Les abatteurs ont peu de besoins face à une consommation atone pendant les sports d’hiver. Le commerce reste calme pour les bonnes génisses et jeunes vaches charolaises de qualité bouchère, mais avec des cours stables.
Dans les réformes allaitantes de choix secondaire, la demande se montre un peu plus régulière pour honorer quelques actions promotionnelles pendant le Salon international de l’agriculture. Les vaches charolaises R se négocient entre 3,63 et 3,77 €/kg net.
Dans le cheptel laitier ou mixte, les industriels préfèrent réduire leur activité plutôt que d’accompagner la tendance haussière qui se dessine. L’écoulement est assez fluide dans les laitières ordinaires avec des P=3 de plus de 260 kg qui se valorisent facilement entre 2,50 et 2,62 € pour monter à 2,65/2,73 € (voire 2,75 €) pour les P+ lourdes.
Les tarifs des bonnes vaches montbéliardes et normandes qui se vendent autour de 3,10 € pour les O= et 3,28 € pour les R, se maintiennent.