« Bien qu’étant compétitif, le blé français suit le manque d’enthousiasme américain », soulignait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel. Sans surprise, les exportations de blé européen vers les pays tiers, publiés lundi soir, s’affichent à 9,4 millions de tonnes au 3 février, soit un net repli de 26 % par rapport à l’an passé à date, soulignait le cabinet Agritel. La tendance était la même pour les exportations d’orge, à 2,9 millions de tonnes contre 3,4 millions l’an passé à la même date.

 

D’une manière générale, les traders hésitaient à prendre position avant le rapport du ministère américain de l’Agriculture de vendredi, conduisant à une faible volatilité sur les marchés.

 

Peu avant 17 h 45, la tonne de blé reculait de cinquante centimes d’euro sur l’échéance de mars à 204,00 euros et d’un euro sur l’échéance de mai à 205,25 euros.

 

La tonne de maïs était aussi en léger retrait, reculant de 25 centimes d’euro sur l’échéance de mars à 176,50 euros et 50 centimes sur celle de juin à 179,50 euros.