Les cours du colza « demeurent incapables de progresser durablement dans un contexte de déprime des cours des huiles sur le marché mondial », indique Agritel dans une note. De plus, les cours du pétrole demeurent bas, « et ce malgré la baisse de production décidée par l’Opep et la Russie la semaine dernière ».

 

Selon le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, les semis de colza d’hiver ont subi les conséquences de la sécheresse régnant à la fin de l’été 2018 et les surfaces diminueraient fortement : de 23,6 % sur un an et de 18,8 % par rapport à la moyenne 2014-2018 pour s’établir à 1 228 milliers d’hectares, au plus bas depuis 2005.

 

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de colza perdait 50 centimes sur l’échéance de février, à 369,00 €, et reculait de 75 centimes sur celle de mai, à 369,25 €.