Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 204 euros, et était stable sur celle de mai, à 204,50 euros.
La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,50 euro sur l’échéance de janvier, à 173,50 euros, ainsi que sur celle de mars, à 175,75 euros.
Le blé s’est apprécié de deux euros la tonne vendredi sur de statistiques américaines montrant de bonnes exportations hebdomadaires, et la perspective de voir les exportations américaines et européennes accélérer.
Selon les Douanes, la France a exporté 1,13 million de tonnes de blé en octobre, dont 625 000 tonnes hors de l’Union européenne. À la fin d’octobre, les exportations de blé français étaient 8 % supérieures à celles de l’an passé à la même date.
Aux États-Unis, les chiffres hebdomadaires à l’exportation se sont affichés vendredi à 711 800 tonnes, selon Agritel, « en hausse de 89 % par rapport à la semaine précédente, et de +58 % que la moyenne de ce dernier mois. Les opérateurs espèrent ainsi voir se concrétiser leurs attentes, à savoir un ralentissement des exportations origines mer Noire à leur profit. »
Marchés suspendus aux relations sino-américaines
« Il n’en demeure pas moins que les marchés restent suspendus à l’évolution des relations commerciales entre la Chine et les États-Unis et que dans ce domaine l’arrestation de la directrice financière de Huawei n’est pas faite pour détendre l’atmosphère », souligne Agritel dans une note.
Le marché suivait la vente de 224 000 tonnes de blé dur par les États-Unis pour une destination non communiquée. L’Irak a acheté 50 000 tonnes de blé américain.