« Le blé et le maïs ont monté un peu dans le sillage du soja. Le marché consolide en attendant des éléments d’information », déclarait Antoine Gautier, analyste au cabinet ODA.
« En blé comme en maïs, les cours européens restent tributaires à ce jour de la pression concurrentielle au départ de la mer Noire », estimait pour sa part le cabinet Agritel. À ce sujet, le ministère russe de l’Agriculture a réévalué en début de semaine ses estimations d’exportations agricoles pour 2018, désormais estimées à 26 milliards de dollars, contre 24,2 milliards précédemment.
À la clôture sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 202,25 euros, et de 25 centimes sur celle de mai, à 203,25 euros.
Le maïs, pour sa part, était orienté à la hausse, profitant d’une bonne demande de la part des fabricants français d’aliment du bétail. La tonne de maïs regagnait 1,25 euro sur l’échéance de janvier, à 174,50 euros, et 1 euro sur celle de mars, à 176,50 euros.