Vers 17h00, la tonne de blé perdait 0,50 € sur l’échéance de décembre, à 200,25 €, et autant sur celle de mars, à 203,75 €.

 

À la même heure, le maïs gagnait 0,25 € sur l’échéance de janvier, à 174,75 €, et 1 € sur le contrat de mars, à 177,50 €.

 

Agritel et Inter-Courtage signalent l’arrivée attendue la semaine prochaine dans le port de Dunkerque d’un bateau de 63 000 tonnes pour du blé, à destination de la Chine. Or, le dernier chargement de blé français pour la Chine date de janvier 2014.

 

Par ailleurs, l’Égypte a acheté jeudi 240 000 tonnes de blé, dont 120 000 tonnes aux États-Unis, 60 000 tonnes en Russie et 60 000 tonnes en Roumanie, ce qui a contribué au soutien des cours.

 

Vendredi, les opérateurs suivaient un appel d’offres de la Tunisie pour 42 000 tonnes de blé dur, 117 000 tonnes de blé tendre, et 75 000 tonnes d’orge fourragère, signale Agritel.

Le Maroc a annoncé ne pas avoir reçu d’offres pour l’achat de blé dur européen faisant suite à un appel d’offres lancé il y a plus de deux semaines, selon ODA.

 

En France, l’observatoire Céré’Obs de FranceAgriMer notait, malgré une belle avancée des semis de blé dur, 10 jours de retard sur le stade de la levée par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les semis évoluent en effet de 39 % à 62 % du 14 au 19 novembre (contre 75 % en 2017).

 

En blé tendre, le stade de la levée évolue de 66 % à 81 % (contre 83 % à la même date en 2017) rattrapant ainsi son retard. Le stade du début du tallage passe de 8 % à 12 % (contre 27 % en 2017). Les conditions de cultures bonnes à très bonnes sont stables à 82 % (contre 96 % en 2017).

 

En orge, le stade de la levée évolue de 77 % à 89 % du 14 au 19 novembre (contre 94 % à la même date en 2017). « La date médiane de ce stade présente un retard de 10 jours par rapport à la moyenne des cinq dernières années et par rapport à celle de l’année dernière », explique FranceAgriMer. Le stade du début de tallage passe de 15 % à 26 % (contre 27 % en 2017).