Vers 18h00, sur Euronext, la tonne de blé gagnait 2 € sur l’échéance de mars, à 202,00 €, et de mai, à 203,50 €.

Attente sur l’activité à l’exportation des États-Unis

Le marché du blé a été entraîné à la baisse lundi par le marché de Chicago, « face à l’impatience des opérateurs qui attendent une hausse plus prononcée des ventes à l’exportation de blé américain » face aux exportations russes, soulignent ODA et Agritel.

 

Le ministère américain de l’Agriculture a publié lundi les chiffres hebdomadaires d’exportation, avec plus de blé que prévu, mais à un niveau inférieur aux objectifs, ajoute Inter-Courtage dans une note. De son côté, au 15 novembre, la Russie a déjà exporté 19,2 Mt, sur un objectif total estimé pour la campagne autour de 33 Mt, souligne Agritel.

Achats de l’Arabie Saoudite

Par ailleurs, l’Arabie Saoudite a acheté 495 000 t de blé pour livraison en janvier/mars, probablement d’origine allemande pour une partie, notent les opérateurs. Le marché devait suivre ce jour un appel d’offres turc pour 240 000 t de blé et 75 000 t d’orge fourragère, ainsi qu’un appel d’offres du Bangladesh pour 50 000 tonnes de blé.

 

Le maïs, qui avait glissé avec le blé lundi, était aussi en petite reprise. Vers 18h00, le maïs était stable sur l’échéance de janvier, à 173,25 €, mais perdait 25 centimes sur l’échéance de mars, à 175,25 €.