La publication de nouveaux chiffres d’exportation américains a en revanche été reportée à vendredi, privant le marché d’éléments nouveaux susceptibles de faire évoluer les cours. « Le marché ne s’empare pas encore de la vague de froid annoncée la semaine prochaine sur la mer Noire et l’Europe », soulignait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel. Une autre vague de froid, prévue en Amérique du Nord à peu près au même moment, pourrait également venir soutenir les cours.
Les opérateurs attendent également que le niveau des eaux remonte en Europe centrale et dans l’est de la France, où la sécheresse a occasionné de véritables problèmes logistiques, soulignait Sébastien Poncelet. Rémi Haquin, président du conseil spécialisé des céréales chez FranceAgriMer, estimait toutefois que cette problématique affectait davantage les transports de maïs que de blé.
Vers 18h30 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,25 € sur l’échéance de mars, à 203,00 €, et de 1,75 € sur celle de mai, à 204,00 €.
La tonne de maïs perdait 0,25 € sur le contrat de janvier, à 175,25 €, et gagnait 50 centimes sur mars, à 177,50 €.