La concurrence sur le marché italien ou grec reste rude, mais une partie des avants servent également à la fabrication de viande hachée pour le marché intérieur. Ce qui est le plus compliqué, c’est de garder un équilibre commercial quand les animaux sont vendus en morceaux, ce qui est très courant maintenant.
Les tarifs ne montrent pas d’évolution significative pour le moment, avec des charolais U dont la cotation entrée abattoir s’affiche autour de 3,88 € ? Sur les marchés, ils se négocient le plus souvent entre 3,70 € et 3,80 €. Les bons blonds d’Aquitaine se maintiennent entre 4,30 et 4,50 € pour les E de moins de 360 kg (rajeunis), et de 4,05 € à 4,20 € pour les U.
Peu de changements cette semaine dans les femelles de race à viande correctement finies avec un bon équilibre entre l’offre et la demande. La pression est plus marquée sur les animaux légers ou en manque de finition dont les tarifs sont tirés vers le bas par la chute des prix des laitières. Ces dernières continuent de baisser sous l’impulsion des industriels qui ont de nouveau imposé entre 0,07 et 0,10 € de baisse cette semaine.
Les bonnes prim’holsteins O se négocient entre 2,60 et 2,65 € en fonction des régions. La majorité des vaches laitières sont de conformation P=2 ou 3 et se négocient entre 2,30 et 2,45 €. Les animaux de mauvaise conformation P–1 et 2 se vendent entre 1,50 et 2 € en fonction du poids.