Le dollar s’est raffermi après les déclarations de la réserve fédérale américaine concernant un relèvement probable des taux d’intérêt, favorisant la baisse de l’euro causée par la situation économique de l’Italie. Les cours du pétrole cédaient par contre du terrain dans un contexte où les stocks hebdomadaires s’affichaient en hausse aux États-Unis.
Ce contexte monétaire était complété par des chiffres de ventes hebdomadaires à l’exportation des blés américains au-dessus des attentes, 476 000 tonnes au lieu des 400 000 tonnes attendues, soulignait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
Sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté 60 000 t de blé fourrager origine optionnelle et la Jordanie 60 000 t de blé de qualité hard. Selon l’analyste du ministère américain de l’Agriculture en poste à Moscou, la production de blé pour 2018 en Russie s’établirait à 68,5 millions de tonnes, celle d’orge à 16,8 millions de tonnes et celle de maïs à 11,8 millions de tonnes.
Le maïs en recul
Le maïs, quant à lui, pâtissait d’exportations américaines très en deçà des attentes, selon Damien Vercambre, qui faisait état de 400 000 tonnes contre 1,4 million de tonnes attendu. Il relevait par ailleurs de chiffres de l’agence pour l’énergie américaine de nature à peser sur les cours du maïs, en raison de stocks « énormes » de pétrole et « record » d’éthanol, un débouché très important pour le maïs.
Et alors que les discussions portent dans l’Hexagone sur des importations de maïs origine est de l’Europe pour alimenter nos industries, cela pèse d’autant plus sur les cours sur Euronext qu’une partie de ces importations pourrait également être à destination de livraisons de contrats futurs échéance de novembre.
Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,25 € sur l’échéance de décembre, à 200,75 €, et 1 € sur celle de mars, à 204,00 €.
À la même heure, la tonne de maïs reculait de 1,50 € pour l’échéance de novembre, à 169,00 €, et de 50 centimes sur celle de janvier, à 173,00 €,