Les prix du blé étaient tout juste dans le vert, vendredi après-midi, soutenus par une conjoncture monétaire favorable, dans un marché extrêmement calme, dans l’attente d’un rapport du ministère américain de l’Agriculture.
L’euro baissait face au dollar, en raison des annonces concernant le déficit italien, qui mettait la monnaie européenne sous pression et redonnait un peu de compétitivité au blé européen. Il y avait toutefois très peu de transactions, le marché guettant la publication en fin de journée d’un rapport trimestriel sur les stocks américains de céréales et d’oléagineux.
Cependant, dans le sillage du marché américain, et toujours pénalisé par un manque d’affaires à l’exportation, le cours du blé sur le marché à terme d’Euronext se replie légèrement. Sur le marché physique les primes baissent, surtout sur le rapproché où du coup les prix s’effritent de près de 4 €/t. Si l’activité est faible sur cette période, il semble que les acteurs misent sur un marché plus dynamique en deuxième partie de campagne.
En ce début de récolte des maïs en Europe, les rendements sont très hétérogènes en raison des conditions climatiques. Malgré des déceptions en France, le CIC fait progresser son estimation de production européenne de maïs à 63,1 Mt, soit 2,7 Mt supplémentaires par rapport à sa dernière estimation.
Malgré cette hausse annoncée, la perspective d’importation de 18 Mt sur la campagne est toujours conservée en raison des besoins attendus en hausse du débouché vers l’alimentation animale. Cette situation devrait ainsi conduire malgré tout à creuser les stocks de fin de campagne en Europe, explique Agritel.
Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 1 € sur l’échéance de décembre, à 199,75 €, et 50 centimes sur celle de mars, à 203 €.
La tonne de maïs perdait 1,50 € sur l’échéance de novembre, à 174,50 €, et 1,25 € sur celle de janvier, à 177,25 €.