Évoluant au-dessus des 200 euros, le blé testait une zone de résistance à 202,50 euros, mais était affecté par un euro à la hausse.

 

La monnaie unique gagnait du terrain face au dollar, alors que les tensions commerciales sino-américaines et la réunion de la Fed cette semaine focalisent l’attention des investisseurs.

 

À la mi-journée, la monnaie unique européenne valait 1,1777 dollar, contre 1,1749 dollar vendredi vers 21h00 GMT et 1,1777 jeudi soir.

 

Le marché était d’une manière générale très attentiste, dans l’attente d’informations du ministère américain de l’Agriculture, à la fin de la semaine.

 

L’analyste Ikar a révisé à la baisse son estimation de production de blé pour la Russie à 69,2 millions de tonnes, contre 69,6 estimés précédemment. Cela laisse envisager un disponible exportable par la Russie entre 30 et 33 millions de tonnes, contre 42 millions l’an passé, soulignait le cabinet Agritel.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé avait pris 0,75 euro sur l’échéance de décembre, à 202,50 euros, et sur le contrat de mars, à 205 euros.

 

Le maïs, quant à lui, pâtissait toujours, notamment, des écarts de prix entre les marchandises abondantes en provenance de l’Ukraine.

 

La tonne de maïs perdait 0,75 euro sur l’échéance de novembre, à 176,25 euros, et sur celle de janvier, à 179 euros.