Si les cours ont été portés ces derniers jours par les inquiétudes climatiques concernant les récoltes australiennes, après quatre séances de hausse à Chicago, les cours du blé ont un peu repris leur souffle, notamment en raison de l’anticipation de pluies la semaine prochaine dans le sud de la région des Plaines, dans le centre des États-Unis. Ces pluies interviendraient au début des semis de la récolte d’hiver.

 

La hausse des cours sur le marché à terme européen était également freinée par la parité euro/dollar. L’euro, qui a touché un plus haut depuis trois mois, vendredi matin, pénalisait la compétitivité des blés du continent à l’exportation.

L’Europe intéresse l’Arabie Saoudite

Par ailleurs, selon Coop de France métiers du grain, en Europe, les prix intérieurs sont plus attractifs que ceux du marché mondial et les acheteurs du bassin méditerranéen, à l’image de l’Égypte, se tournent pour le moment principalement vers la Russie. L’Arabie Saoudite, pour son dernier appel d’offres de 630 000 t, devrait s’approvisionner en Europe et en Amérique. Des blés français ont été offerts, mais non retenus. Difficile de savoir si c’est pour une question de qualité, ou de prix.

 

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 202 euros, et sur celle de mars, à 204,25 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reprenait 1 euro sur l’échéance de novembre, à 177 euros, et 1 euro également sur le contrat de janvier, à 179,50 euros.