Avec la sécheresse, les animaux sont plus légers et moins bien finis. Le commerce est plus sélectif avec des tarifs qui peinent à se maintenir sur le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais. Les tarifs se maintiennent également dans l’ouest du pays. L’écoulement reste assez régulier pour le moment.
Les jeunes vaches charolaises viandées U se valorisent entre 3,80 et 3,96 €/kg de carcasse. Le commerce est plus équilibré dans les vaches R= qui se situent entre 3,60 et 3,70 €/kg de carcasse. Les allaitantes légères ou en manque de finition sont triées et se commercialisent entre 3,20 et 3,40 €/kg de carcasse.
Dans les laitières, la couverture de la demande est plus aisée dans les abattoirs, mais ces derniers observent une baisse dans la qualité. Les vaches sont plus légères avec un manque de finition. Les transactions sont plus sélectives et si les bonnes vaches montbéliardes ou normandes se maintiennent autour de 3,40 €/kg de carcasse, les tarifs sont revus à la baisse dans les animaux d’engraissement.
Les P=2 ont perdu 0,10 €/kg de carcasse et se vendent 2,45 €/kg de carcasse à Bourg-en-Bresse. Pour les prim’holsteins, la tendance est la même. Les P+/O– lourdes se négocient entre 2,90 et 2,95 €/kg de carcasse (voire 3 €/kg de carcasse). Les P= en fonction du poids et de la finition, se vendent entre 2,40 et 2,80 €/kg de carcasse. Dans les P–, les prix n’atteignent que 1,50 à 2,00 €/kg de carcasse.