Ce dernier avait fortement réévalué à la hausse les rendements du maïs aux États-Unis, entraînant un fort recul des cours des prix cette culture et, à sa suite, du blé. « Il n’y a pas forcément, à part cet aspect psychologique, de raison d’avoir un marché du blé à la baisse », juge Alexandre Boy, analyste en chef au cabinet Agritel, pour qui « les fondamentaux restent tendus ».
La situation en Australie, notamment, est toujours scrutée par les opérateurs, en raison de la sécheresse qui sévit à l’Est et du retour du froid sur la côte ouest.
« L’Algérie a finalisé un nouvel appel d’offres de 630 000 t qui devrait être honoré, en grande partie, par des blés d’origine française, indique de plus dans sa lettre “Actualités Agricoles”, Coop de France métiers du grain. L’Arabie Saoudite est aux achats pour 595 000 t de blé riche en protéines. Les avis sont très partagés quant à la possibilité que ce pays s’oriente à nouveau vers la France pour s’approvisionner. »
Un peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 € sur l’échéance de décembre, à 197,75 €, et de mars, à 200,25 €.
La tonne de maïs, quant à elle, regagnait 1,75 € sur l’échéance de novembre, à 176,75 €, et de janvier, à 179,50 €.