À l’approche de la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 25 centimes sur l’échéance de décembre, à 198,50 euros, et sur celle de mars, à 200,75 euros.
Le contrat de septembre, qui clôt lundi, abandonnait pour sa part 19,75 euros, à 183 euros la tonne.
« Il est courant que sur un marché à terme, les derniers jours de l’échéance voient des mouvements erratiques de prix liés au manque de liquidité sur le marché », a rappelé un courtier. Jeudi soir, il ne restait que 1 930 lots en livraison sur l’échéance de septembre, contre 235 216 pour l’échéance décembre, qui devient le contrat de référence désormais.
Tendance baissière
La tendance sous-jacente du marché reste baissière, l’échéance de décembre ayant cassé le seuil de support de 198 à 198,50 euros vendredi matin. « Il y a du blé russe à vendre tant qu’on en veut, et pour l’instant aucun stress pour les acheteurs », selon cet analyste.
La tonne de maïs reculait de 1,50 euro sur l’échéance de novembre, à 178,50 euros, et sur celle de janvier, à 181 euros.
D’un point de vue climatique, le déficit hydrique persiste sur l’ensemble de l’Europe, « laissant craindre déjà pour les levées des colzas, mais également pour les premiers blés d’hiver sur le sud Russie », souligne Agritel dans une note.