Vers 17h30, la tonne de blé perdait 2,25 euros, à 175,25 €, sur l’échéance de septembre, et 2,50 euros sur celle de décembre, à 179,25 €.
En maïs, à la même heure, la tonne s’échangeait en baisse de 2,25 euros sur l’échéance d’août, à 163 €, et reculait de 1,75 euro sur l’échéance de novembre, à 166,25 €.
Les États-Unis menacent de taxer pour 50 milliards de dollars d’importations chinoises, quien contrepartie, menacent pour la même somme de taxer 659 produits américains, dont le soja à hauteur de 25 %. Ces mesures prendraient effet le 6 juillet, souligne Agritel.
Inquiétude des farmers
Les inquiétudes sont grandes chez les agriculteurs américains dont les revenus ont déjà chuté ces dernières années : après avoir baissé d’environ 50 % depuis 2013, le revenu devrait atteindre cette année son plus bas niveau depuis 2006.
« Nous soutenons le but de l’administration de réduire l’énorme déficit commercial des États-Unis », a affirmé samedi le président du deuxième syndicat agricole du pays, National Farmers Union, Roger Johnson. « Mais notre organisation redoute de plus en plus que cette administration n’ait pas vraiment de plan pour s’assurer qu’agriculteurs et éleveurs ne deviennent des boucs émissaires », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Sur un marché déjà passablement nerveux, les opérateurs ont également appris que faisant suite à la découverte de blés OGM dans une parcelle de l’État d’Alberta au Canada l’été dernier, le Japon a suspendu ses achats de blé canadien et que la Corée du Sud suspend la vente de farine canadienne, selon Inter-Courtage.
La part des blés français bons à excellents diminue
Dans l’Hexagone, FranceAgriMer a dégradé son crop-rating, pour les blés d’hiver jugés comme bons à excellents à 76 % contre 79 % la semaine précédente. Idem pour l‘orge d’hiver affichée à 74 % contre 75 % précédemment, en orges de printemps à 77 % contre 78 % et en maïs à 74 % contre 77 %.